Tu étais si triste, j’aurai dû faire quelque chose…

Je suis montée avec mon père à Jarry, nous sommes descendus à Berri-UQAM. Tu étais assis sur le siège en face de nous, celui qui est tourné vers la porte. Il était probablement plus de 16h mais c’était peut-être avant 17h… Tu semblais terriblement malheureux, je crois que tu relisais des textos sur ton portable. Tu luttais contre les larmes. J’ai hésité, je voulais venir te parler, te demander si tout allait bien, mais je me demandais si tu ne préférais pas qu’on te laisse tranquille. Je me suis décidée trop vite, alors au moment de sortir je t’ai souris quand j’ai réussi à croiser ton regard. Tu as souris aussi, tu y as mis toute ta bonne volonté. Personne ne devrait être si malheureux, surtout en cette période de fête. Si tu as envie ou besoin de discuter, de ce qui te faisait pleurer ou de n’importe quoi d’autre, contact moi car j’ai beaucoup regretté de n’avoir rien fait pour te porter secours. Ta détresse m’a hantée toute le reste de l’après-midi. J’espère que tu n’es pas seul pour Noël, si c’est le cas, je t’en prie, contact moi !

Ça va aller, tu verras. Chloé

    Détails

  • Métroorangeà Berri-UQAM.
  • Une rencontre faite le 24 décembre 2014.
  • Rédigé par une femme pour un homme.
  • Publié le jeudi 25 décembre.